samedi 21 novembre 2009

The Red Riding Trilogy


En Angleterre, ça a d'abord été une tétralogie, The Red-Riding Quartet, écrite par David Peace. Quatre romans publiés entre 1999 et 2002, où l'on suit le parcours d'un exceptionnel échantillon de pourritures sur fond de meurtres sordides dans le Yorkshire. Une série qui a valu à Peace d'être instantanément propulsé dans la catégorie des cogneurs souverains, pile entre James Ellroy et Jim Thompson. Un titre officialisé en 2005, date à laquelle il remporte le prestigieux James Tait Black Memorial Prize (plus vieux prix littéraire du Royaume-Uni), après avoir transformé l'éssai -déjà sévère- du Red Riding Quartet, avec l'imposant GB84.



En Angleterre, c'est, depuis mars 2009, devenu une série de trois téléfilms (le second volet, 1977, ayant été écarté pour raisons budgétaires) qui ont tranquillement mis à l'amende 95% des pellicules sorties dans les règles de l'art cette année (comprendre dans une salle de cinéma avec un minimum de 4 séances par jour, et pas sur une chaîne télé un jeudi soir à 21h). Le premier épisode, 1974, a d'ailleurs été depuis projeté au New York Film Festival et à l'AFI, et est programmé depuis un peu plus d'une semaine à Paris au Reflet Médicis, dans le 5ème Arrondissement. Pas de review ni de résumé, contentez-vous de mettre cette merde en première place de votre liste (à défaut de pouvoir vous enfiler les 3 parties, toutes absolument essentielles) car, même si l'on est loin du chef d'oeuvre révolutionnaire décrit par certains, on est indiscutablement en présence d'un des 2 ou 3 projets les plus impressionnants de l'année, toutes catégories d'écran confondues.








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