Tha Cake Is Hot

Gâteau en forme de tête de Lil'Wayne, réalisé par Rosebud Cakes, pour l'anniversaire de Ireland Basinger-Baldwin, fille des acteurs Kim Basinger et Alec Baldwin, première moitié du XXIème Siècle.

Gatti Rossi In Un Labirinto Di Vetro (Umberto Lenzi, 1975)

Gatti Rossi In Un Labirinto Di Vetro
Umberto Lenzi, 1975
Italie

Affiche américaine

Død Snø (Tommy Wirkola, 2009)

Du Lac Des Morts-Vivants à Shockwaves, on a largement eu l'occasion de réaliser que les zombies nazis étaient la meilleure fausse bonne idée de toute l'histoire du cinéma. Un concept qui n'a JAMAIS rien donné de bon et a même été relégué à la catégorie "sans espoir" depuis que le tournage du seul film potentiellement valable sur le sujet ait été abandonné faute de budget (Worst Case Scenario, dont les bandes-annonces à elles seules enterrent tous les zombie-flicks réalisés ces 20 dernières années). Ce ne sont donc pas une bande de Norvégiens éclairés avec 3 néons de cuisine qui risquent d'y changer quoi que ce soit, surtout avec une galerie de personnages aussi minable (Une étudiante sensible à dreadlocks ? Un futur médecin centriste à double menton ? Un movie-geek à gros cul qui fait des grimaces dont même Jerry Lewis n'aurais pas voulu en 78 ? NIGGA PLEASE !) et une mise en scène carrément embarrassante (les effets de surprise foirent systématiquement, et malgré le rythme ultra-rapide du film, on s'emmerde de la première à la dernière seconde).

• POUR Le beau-gosse en moto-neige, seul personnage valable du film : il parle peu et s'éloigne des abrutis qui lui servent de potes dès qu'il en a l'occasion.

• CONTRE Le trappeur fou, tellement au taquet que même quand il fume, ça sonne faux.

Disponible chez Wild Side.

V/A - Dü Hüskers - The Twin Cities Replay Zen Arcade (Synapse, 1993)

Autant j'ai toujours été au taquet sur Sugar, autant je n'ai jamais pu saquer Hüsker Dü. Trop moches, trop pleurnichards, basse trop en retrait. Pourtant, j'ai toujours adoré les sous-Hüsker Dü (à commencer par Mega City Four, qui soit dit en passant étaient nettement plus moches), et, plus bizarre encore, j'ai toujours adoré les reprises de Hüsker Dü par des sous-Hüsker Dü (Mega City Four en ont d'ailleurs fait une tout à fait exceptionnelle de "Don't Want To Know If You Are Lonely"). Ce qui explique sans doute pourquoi je reviens régulièrement vers Dü Hüskers - The Twin Cities Replay Zen Arcade, très inégal album de reprises sur lequel 24 groupes de Minneapolis reprennent les 23 titres de Zen Arcade, chef d'oeuvre incontesté de Hüsker Dü (+ "Eight Miles High" des Byrds en bonus, repris par le groupe sur un single sorti dans la foulée), et où l'on retrouve, outre quelques représentants notoires des maisons Amphetamine Reptile (Hammerhead, Vertigo, Janitor Joe) et Touch And Go (Flour et les excellentissimes Arcwelder, qui sont accessoirment les meilleurs sous-Hüsker Dü de l'Univers), deux des plus sublimes covers du groupe à ce jour : "Chartered Trips" par Muskellunge et "Standing By The Sea" par les Zuzu's Petals.

01 HAMMERHEAD Something I Learned Today
02 THE MIGHTY MOFOS Broken Home, Broken Heart
03 PREST ASBESTUS Never Talking To You Again
04 MUSKELLUNGE Chartered Trips
05 LIES INCORPORATED/TVBC Dreams Reocurring
06 SUPERBALL '63 Indecision Time
07 DOGFIGHT Hare Krsna
08 GOD'S FAVORITE BAND Beyond The Threshold
09 PSEUDONYMPHS Pride
10 SALBANDO I'll Never Forget You
11 DYLAN HICKS/3 PESOS The Biggest Lie
12 JANITOR JOE What's Going On?
13 VERTIGO Masochism World
14 ZUZU'S PETALS Standing By The Sea
15 WALT MINK Somewhere
16 FLOUR One Step At A Time
17 THE BLUE UP? Pink Turns To Blue
18 BALLOON GUY Newest Industry
19 WILLIE WISELY TRIO Monday Will Never Be The Same
20 ARCWELDER Whatever
21 TEENAGE LARVAE The Tooth Fairy And The Princess
22 BIG TROUBLE HOUSE Turn On The News
23 TVBC Reocurring Dreams
24 THE HANG-UPS Eight Miles High

V/A - Dü Hüskers - The Twin Cities Replay Zen Arcade (Synapse, 1993)
256kbps

A Touch Of Class

Brigade Des Moeurs (Max Pécas, 1985)

Le guide complet de la délinquance petit-bras dans le Paris de 1985 : exécutions de travelos par des serial-killers mécaniciens, jeans taille haute à 11cm au-dessus du nombril, toutes sortes de mecs en pulls rouge vif, et un défilé constant de chemises aux motifs variés dans des commissariats aménagés dans un coin de cuisine d’entreprise, où on distribue des baffes lourdes, épaisses, mais malheureusement trop rares.

• POUR Les scènes de petit-déjeuner.
  

• CONTRE Hygiène de peau globalement médiocre sur l'ensemble du casting.
  

Disponible à l'origine en VHS chez René Château (where else ?), et retiré du catalogue depuis. A noter que le même éditeur propose en DVD un autre Brigade Des Moeurs, réalisé en 1959, avec Dalida, Eddie Barclay et Fernand Sardou (oui, le père du King lui-même).

World Domination Enterprises - The Company News (Immaculate, 1989)

5 bonnes raisons d'avoir choisi ce disque :

• World Domination Enterprises est un groupe totalement surpuissant et criminellement ignoré, donc incontournable à 400%.

• J’ai acheté le premier et unique album du groupe, Let's Play Domination, à la toute fin des années 80, sur la foi d’une simple review qui racontait que le chanteur-guitarise Keith Dobson s’ouvrait régulièrement la main en concert au bout de quelques morceaux à force de frapper sur son instrument. Le genre de détail qui, à l'époque, faisait largement la différence. 

•  Let's Play Domination vient d'être réédité par Free Love Records, avec un son un poil moins dub-violence que celui du vinyle, mais avec en bonus l'essentiel des singles et un titre inédit. Vous DEVEZ acheter ce disque.

•  The Company News est le dernier single qu'enregistrera le groupe avant de disparaître. Il existe également en version 12" avec une atroce version de "Tutti Frutti". Ce qui explique pourquoi j'ai acheté le 7" qui, lui, ne contient que le pénible "Rare Mix".
  

• World Domination Enterprises est au centre du dossier que je suis en train d'écrire pour le prochain numéro de Noise, qui sera disponible dès que vous aurez fini de digérer celui qui vient tout juste de sortir.
  

WORLD DOMINATION ENTERPRISES The Company News (Immaculate, 1989)
192kbps

Noise #13

Le nouveau Noise sort aujourd'hui, avec sa semaine de retard de rigueur et un sommaire qui ne manquera pas de provoquer sanglots hoqueteux et vagissements outrés parmi la frange la plus désespérément française de notre lectorat.

En couve Health
Blind-Test Major Lazer
Mirror Mixtape Lou Barlow
Lost In Translation Roky Erickson
Dossiers Bleach de Nirvana, Rural Faune
Cinéma Angélique Bosio
Live Supersonic 2009

Interviews Alice In Chains, Andrew Weatherall, Slayer, Jello Biafra, Masters Of Reality, The XX, Vic Chesnutt, Kickback, The Horrors, The Black Crowes, OM, Shrinebuilder, Keelhaul, Zola Jesus, Corridor, Sun Araw, We Insist!, Magnolia Electric Co, Pissed Jeans, Evile, Butch McKoy, Six Organs Of Admittance, Do You Compute, The Accüsed, Part Chimp, B-Real, The Warlocks, Aguirre, Secrets Of The Moon, The Antlers, Kulfi, 7 Weeks et Armed For Apocalypse.

Disponible dans la vie réelle ou directement ici.

All The Colors Of The Dark

Superbe affiche signée du collectif canadien Doublenaut pour l'exposition All The Colors Of The Dark qui se tiendra ce week-end à Philadelphie dans le cadre du 3ème 24-Hour-Horror-Thon de Exhumed Films (cinéma associatif crée il y a 12 ans). Pour ceux qui auraient malencontreusement oublié de booker un aller-retour pour le week-end, l'affiche sera en vente sur le shop de Doublenaut à partir de la semaine prochaine. All The Colors Of The Dark présentera des affiches réalisées par une vingtaine d'autres artistes, parmi lesquels Mike Bukowski, Jeanne D’Angelo, Delicious Design League, Chris Kline, Mark Price, Print Mafia, Johnny Sampson, Perry Shall, Mike Wohlberg et Alex Lukas, dont la réalisation figure ci-dessous.

Pas de trace en revanche de Tanxxx, dont la sublime version de Night Of The Living Dead, sérigraphiée par l'incontournable Brazo Negro et disponible depuis la rentrée ici, aurait clairement mis à mal une bonne partie des exposants.

Alan Vega - Deuce Avenue (Musidisc, 1990)

Sorti à l'origine uniquement en France (il ne sera édité eux USA que cinq ans plus tard chez Infinite Zero), Deuce Avenue est à la fois le meilleur album d'Alan Vega et un des tous premiers disques que j'ai acheté sans en avoir écouté la moindre note au préalable. Pour une raison que je ne m'explique toujours pas, la chronique de l'album dans Best m'avait littéralement scotché et j'avais, sans réfléchir une seule seconde, misé la quasi-totalité de mon argent de poche du mois de septembre 90 sur ce disque, qui était plus ou moins décrit dans le magazine comme un truc de junkie sur-grillé qui essayait de faire du rap et de la techno. A l'arrivée, je me suis retrouvé avec un album que je n'ai, finalement, pas trouvé plus tordu que ça (il faut dire que le punk algérien dont le grand frère ramenait des disques de Paris chaque week-end venait tout juste de me prêter des vinyles de Blind Idiot God et des Residents que je trouvais parfaitement inécoutables), et qui était même plutôt familier dans le sens où j'y retrouvais tout ce qui me plaisait déjà chez Public Enemy, Prince ou Depeche Mode. Avec un léger voile de désespoir et d'horreur sociale en plus, certes.


Alan Vega - Deuce Avenue (Musidisc, 1990)
192kbps

Sette Orchidee Macchiate Di Rosso (Umberto Lenzi, 1972)

Sette Orchidee Macchiate Di Rosso
Umberto Lenzi, 1972
Italie

Affiche italienne

My Michel

Sprung Aus Den Wolken - The Story Of Electricity (Les Disques Du Soleil Et De L'Acier, 1987)

The Story Of Electricity, disque absolument fabuleux et essentiel du groupe Berlinois Sprung Aus Den Wolken a été édité par Les Disques Du Soleil Et De L'Acier, label basé à Nancy et dont une des particularités était d'avoir, comme New Rose à Paris, pignon sur rue via sa propre boutique de disques, Wave, cauchemar absolu de la faune indé locale et dont les clients se divisaient en 3 catégories bien distinctes : 

• Les Affranchis Ceux qui, à force de choix pointus et exigeants, de moues méprisantes et de hochements de tête entendus, avaient réussi, au terme d'un long et douloureux apprentissage à gagner la confiance du tôlier.  
  

• Les Trimards Ceux qui tentaient l'approche au comptoir en demandant à écouter le dernier Einsturzende Neubauten ou Sonic Youth, se heurtant systématiquement aux ricanements méprisants et aux soupirs affectés du vendeur en faction, qui finissait par s'exécuter, balançant le bras de la Thorens du magasin au jugé sur le sillon, avant de l'ôter sans la moindre sommation au bout d'une minute, sifflant entre ses dents serrées un hargneux "voilà, c'est terminé".
  

• Les Forçats Ceux qui n'avaient pas l'ombre d'une chance, bannis à jamais de la Reichskommandatur du bon goût à cause d'un t-shirt Inspiral Carpets ou d'une veste aux couleurs trop vives, foudroyés par de bouillonnants regards de haine dès qu'ils s'approchaient un peu trop près de la porte d'entrée. Comme il n'avait que peu de chance d'accéder à un statut supérieur, le Forçat était régulièrement utilisé par l'Affranchi ou le Trimard lorsque celui-ci souhaitait s'acheter un bootleg de Dinosaur Jr. ou un single des Manic Street Preachers sans risquer d'être rétrogradé pour faute grave.

Étrangement, j'ai eu la chance assez rare de passer directement du statut de Forçat à celui d'Affranchi grâce à un vendeur qui m'avait pris en sympathie pour une raison qui demeure totalement inexpliquée à ce jour, même si je le soupçonne de m'avoir tout simplement confondu avec quelqu'un d'autre, probablement ce Grec dérangé qui lui avait acheté un généreux quintal de vinyle un soir d'octobre avant de disparaître dans la nuit et ne jamais redonner signe de vie.

Tout ça pour dire que, même si vous aviez pensé faire l'impasse sur cet album de Sprung Aus Den Wolken, j'aimerais que vous preniez le temps de l'écouter quand même. Ne serait-ce qu'en mémoire de tous les Affranchis, Trimards, Forçats et Grecs dérangés de la planète.

Sprung Aus Den Wolken - The Story Of Electricity (Les Disques Du Soleil Et De L'Acier, 1987)
224kbps

Boy's Own

Plusieurs mois après l'ouverture des pré-commandes sur DJhistory, le recueil des 12 numéros de Boy's Own, légendaire fanzine de Terry Farley, Andrew Weatherall, Steve Mayes et Cymon Eckles, est enfin disponible. Arrivé ce matin dans la boîte aux lettres, l'objet est tel qu'on pouvait décemment l'imaginer : incroyablement imposant, foncièrement laid, totalement bordélique et terriblement futile. Bref, indispensable à 200%.

Avere Vent'anni (Fernando Di Leo, 1978)

Comédie de moeurs doucement érotique (avec les deux bimbos italiennes de l'époque, Gloria Guida et Lili Caratti) et passablement chiante, qui bascule dans l'horreur totale pendant le dernier quart d'heure. Impossible d'en dire plus sans risquer de ruiner l'effet de surprise, disons juste que le film dans son ensemble se situe quelque part entre À Nous Les Petites Anglaises et Irréversible.

• POUR Gloria Guida danse TELLEMENT mal qu'en fait elle danse bien.

• CONTRE Les scènes de baise avec des clowns sur des paillasses, ça va cinq minutes.

Disponible chez Raro Video.

Mick Kenney

Sans cette hasardeuse combinaison de typos, on tenait assurément la pochette de l'année. Simplicité, élégance et scrupuleux respect des clichés pour un résultat au-delà des limites du jubilatoire. Une rossée signée Mick Kenney, moitié de Anaal Nathrakh et du label FETO (qu'il co-dirige avec Shane Embury de Napalm Death), pour le premier album de son méchantissime projet necropunk, Fukpig, et de très loin sa plus grande réussite dans le domaine de l'illustration depuis l'excellent cover art du Smear Campaign de Napalm Death il y a 3 ans.

Brendan Mullen (1949-2009)

Journaliste, fondateur du légendaire club The Masque et figure incontournable de la scène punk de L.A., Brendan Mullen a également signé trois livres absolument essentiels, We Got The Neutron Bomb - The Untold Story Of L.A. Punk (co-écrit avec Marc Spitz), Lexicon Devil (sur les Germs), et Whores, exceptionnelle biographie de Jane's Addiction au sujet de laquelle j'étais entré en contact avec lui il y a quelques mois, afin de lui demander l'autorisation d'en emprunter quelques extraits, dans le cadre du le dossier que j'étais en train de préparer sur le groupe pour le #10 de Noise. Il avait immédiatement accepté et m'avait même proposé d'écrire un petit texte pour l'occasion, qu'il n'a finalement pas pu terminer à temps.
Brendan Mullen est décédé hier d'une crise cardiaque à Ventura, Californie.

Au service de Satan

Q : Comment sait-on qu'on a passé le dernier niveau d'internet ?

A : Quand on commence a tomber sur des dessins de dragons qui baisent avec des voitures.

Un homme, un pull

Velours brut, moustache brossée, musc fourni, mâchoires serrées, soif de contact rapproché, tirs au jugé et idéologie au delà des limites du tendu : Maurizio Merli a été, durant la deuxième moitié des années 70, le symbole absolu d'une virilité sèche, bestiale et primitive, exprimée à l'écran au travers de ses deux plus récurrents alter-egos, les commissaires Betti et Leonardo Tanzi, dont les missions se déroulent systématiquement en trois temps :

• L'enregistrement de la commande Toutes options : détail (Roma A Mano Armata et sa suite Il Cinico, L'Infame, Il Violento où Leonardo Tanzi est chargé d'éliminer un bossu psychotique à la cruauté sans bornes, interprété par l'impayable Tomas Milian), demi-gros (Roma Violenta et Napoli Violenta, où le commissaire Betti est carrément appelé pour nettoyer Rome et Naples) et gros (carnage total sur l'ensemble du pays dans le bien-nommé Italia A Mano Armata).

• La Livraison Rapide, expéditive et parfois un peu juste au niveau des finitions (femmes, enfants et vieillards ont droit eux aussi à une torgnole aveugle et cuisante s'ils ont le malheur de se mettre dans le passage).

• Le petit plus client Totalement gratuit, complètement injustifié et parfaitement indispensable. La beigne de trop, la réplique un rien cavalière (l'imparable "Et si on créait une brigade, disons... "spéciale" ?" dans Roma A Mano Armata), bref LA touche Merli. Celle qui fait de chacun de ses personnages un croisement optimal entre Clint Eastwood et Fréderic Lefebvre.

Pourtant, si Merli s'expose aujourd'hui dans toute sa gloire animale sur support digital (en France via Neo Publishing), quelque chose manque au tableau, au-delà des prodigieux retitrages d'époque (Un Flic Explosif, SOS Jaguar : Opération Casse Gueule, ou l'impeccable Flic en jeans) : les indispensables scènes d'introduction des VHS françaises. Des petites séquences totalement autres où le film était présenté de manière incroyablement gauche et négligée par Michel Drucker ou Yves Mourousi, et dont un des plus beaux exemples reste ce préambule à l'obscur Les Rangers Défient Karatéka, par un Yves Mourousi très casual, mais légèrement décontenancé par la pauvreté des éléments qui lui ont été fournis.

La Noche Del Terror Ciego (Amando De Ossorio, 1971)

La Noche Del Terror Ciego

Amando De Ossorio, 1971

Espagne

Affiche italienne

Prince Jazzbo - Kick Boy Face (Impact!, 1975)

5 bonnes raisons d'avoir choisi ce disque :

• Ce morceau défonce. C'est non seulement un de mes morceaux de reggae préférés mais aussi un de mes morceaux préferés tout court.

• Les 45t originaux jamaïcains ont tous subi le même traitement : ils ont été pressés à la va-vite et ont transité en vrac et sans pochette dans des caisses en bois bourrées de paille, avant d'atterrir dans la bac d'un DJ local qui aura fatalement gravé son nom et diverses indications sur le rond central. Celui-ci bénéficie, en plus de tous les éléments pré-cités, de crédits totalement erronés, rayés au marqueur. Un pressage original jamaïcain c'est souvent un risque, parfois un investissement, mais toujours l'assurance d'un pure leçon de Do It Yourself.

• C'est le morceau qui a inspiré son pseudonyme à Claude Bessy, le rédacteur en chef de Slash, qui est un peu le type à cause de qui je passe une bonne partie de mon temps à écrire des saloperies pour la presse musicale.

• C'est un des morceaux que j'ai utilisé pour le blind-test de Diplo dans le prochain Noise, qui sort dans une petite semaine et qui est probablement le meilleur numéro qu'on ait réalisé à ce jour.

• Vu que j'ai perdu à peu près une minute et demie pour te donner les quatre premières raisons, ça en vaut bien une cinquième pour te demander d'aller te faire foutre.

Prince Jazzbo Kick Boy Face (Impact!, 1975)
320kbps